Quelles sont les répercussions de la nouvelle normalisation autour de la Libye ?
Quelles sont les répercussions de la nouvelle normalisation autour de la Libye ?
Ancienne étude publiée le 03 mars – 2023
Pendant des années, la Libye et ses pays voisins du sud et de l’ouest sont restés réticents aux tentatives de pénétration normale avec Israël. Cependant, il semble que les changements récents dans les politiques de nombreux voisins immédiats de la Libye prennent une autre voie. Les événements dans la région évoluent rapidement vers l’organisation de rencontres pour un groupe de régimes au pouvoir avec le régime israélien et la recherche d’une normalisation complète, ce qui impose un fait accompli qui ne peut être ignoré.
Après les circonstances de l’assassinat de l’ancien président tchadien Idriss Deby, qui a poussé son fils Muhammad, surnommé (Kaka), à accéder directement au pouvoir en remplacement de son père. Ce qui fut l’incident de sa mort un jour après avoir remporté le sixième tour des élections présidentielles, les pas d’Israël vers la normalisation avec le nouveau régime se sont accélérés. Dans un pays qui était considéré parmi les pays aspirant à rejoindre un jour la Ligue des États arabes.
Cela a également coïncidé avec l’évolution dangereuse du dossier de normalisation soudanais avec Israël, la nouvelle non confirmée s’étant transformée en confirmation de la visite du ministre israélien des Affaires étrangères à Khartoum le 2 février 2022. Dans une évolution dangereuse, deux pays voisins de la Libye rejoignent des processus de normalisation à grande échelle et face à des régimes instables en phase de transition, contre la volonté des larges masses de leurs peuples. Cela soulève des inquiétudes quant à la possibilité que cela se produise en Libye ou aux répercussions de ces processus de normalisation sur la Libye, notamment en termes militaires et sécuritaires. Là où Israël promeut ses grandes capacités à fournir à ces pays, à leurs armées et à leurs services de sécurité des technologies militaires et de sécurité, dont une grande partie se concentre sur le renforcement de la capacité de ces agences à affronter l’opposition et les protestations chez eux.
Quant à l’autre voisin du sud qu’est le Niger, depuis des années, Les responsables gouvernementaux et les médias israéliens spéculent sur le fait que le Niger normalisera ses relations avec Israël. À cet égard, ils citent ce que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a présenté en février 2019. Lors d’une rencontre avec des dirigeants de la communauté juive aux États-Unis, il a pointé une carte du continent africain. Il a classé les pays du continent en quatre catégories en fonction de leurs relations avec Israël. Le pays du Niger était de la catégorie des « Relations Possibles ».
Le journal hébreu « Yedioth Ahronoth » n’a pas caché que l’entité israélienne tente toujours, par des contacts secrets avec le Niger, de Parvenir à un accord pour normaliser les relations entre eux. Il est conscient des charges de l’État nigérien et des conditions de vie difficiles de sa population d’environ 25 millions d’habitants. et ce qu’ils subissent des conséquences du « terrorisme », mauvaises conditions de sécurité, En mars 2021, le ministre israélien du Renseignement a déclaré que quatre pays s’acheminaient vers la normalisation de leurs relations avec Israël, dont le Niger, ajoutant qu’« il y a eu des élections au Niger qui ont été remportées par un candidat pro-américain, et cela augmente les chances de normalisation ». rapports. »
Quant à l’autre voisin, la Tunisie, les indicateurs de performance du président tunisien, Kais Saied, donnent l’impression d’une personnalité volatile et mystérieuse. Ses adversaires ne s’attendent pas à ce qu’il résiste à la vague de normalisation. Surtout après les accusations de l’opposition contre le président tunisien Kais Saied d’avoir retiré le slogan « La normalisation est une trahison » qu’il avait précédemment soulevé. Elle l’a décrit comme cherchant à ouvrir des ponts de relations avec l’entité israélienne. C’est après sa hâte incompréhensible à signer un protocole international controversé relatif à la protection de l’environnement marin et des zones côtières de la Méditerranée, avec l’État israélien. D’autres pays comme la Libye, l’Algérie, l’Égypte, l’Italie, la Turquie, la Grèce, la Bosnie-Herzégovine et Chypre étaient absents de la signature. Ils y ont vu une indication de sa capacité à répondre au niveau de pression auquel son régime est exposé afin de rester au pouvoir le plus longtemps possible.
Quant au voisin oriental, l’Égypte, le niveau de ses relations et de ses liens avec l’entité israélienne au stade actuel est plus que stratégique, car Israël décrit le général Al-Sisi comme un trésor stratégique, et la sécurité et la coordination militaire entre les deux parties est incontesté.
Enfin, nous arrivons à une image d’une ceinture de bordure imprimée. Il est représenté par les pays de l’Égypte, du Tchad, du Soudan et des pays classés comme en voie de normalisation, comme le Niger et la Tunisie.
Cet article tente d’analyser les conséquences de ce nouveau cordon de normalisation sur la Libye, notamment en termes sécuritaires et militaires, et la possibilité d’une implication des responsables militaires et sécuritaires libyens dans ce processus de normalisation en échange de certaines assurances quant à son avenir politique. Ceci à la lumière de la pierre d’achoppement de la période de transition actuelle et de la grande possibilité que les élections soient reportées indéfiniment, malgré les efforts internationaux et locaux pour parvenir à mettre fin à la période de transition et à ses problèmes actuels.
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